Bio

Stéphanie Roussel, danseuse et chorégraphe contemporaine, enseigne depuis 1977. Elle est diplômée d'Etat. Aujourd'hui, elle poursuit son travail de pédagogie et de création avec une volonté forte de rassembler ses multiples expériences pour trouver de nouvelles formes de transmissions et d'échanges. 




Depuis 1977, elle enseigne la danse contemporaine auprès de tous les publics et dirige de nombreux cours techniques et ateliers chorégraphiques, notamment pour
- l'Ecole du Ballet du Nord (Roubaix),
- le Centre national de la Danse (Lyon),
- le Creuset (Lyon)
- l'Ecole normale supérieure (Lyon et Paris)
- la section danse-étude de l'INSA de Lyon,
- la Schola Cantorum dirigée par Karine Waehner (Paris),
- les Rencontres internationales de danse contemporaine (RIDC) dirigées par Brigitte Hyon (Paris),
- Danse Création dirigée par Andrée Lamotte (Lille),
- le CRC (Conservatoire à rayonnement communal) de Champigny sur Marne,
- le CRD (Conservatoireà rayonnement départemental) de Yerres (CHAD) ;
           - le CRC de Pontault-Combault.

Elle dirige par ailleurs un atelier pour enfants et adolescents autistes depuis 2009 à Savigny-sur-Orge (L'Oasis).

Elle participe pendant 10 ans à la préparation de candidats au Diplôme d'Etat (Examen d'Aptitudes Techniques et de Pédagogie) à Paris, Lyon et Lille.

En 2010, elle met en place, en partenariat avec Universal Musique et le conservatoire de Suresnes, un stage "Musique en mouvement" pour musiciens professionnels.

En 2009, elle orchestre le festival « Les habitants ont du talent » avec la Fédération des centres sociaux de l'Essonne pour une dizaine de villes et une centaine de participants.

Elle monte Les Petits Riens de Mozart avec Thierry Pélican et l’UCEM60 (Union des conservatoires de l’Oise).

En octobre 2007, à la demande de Didier Grosjman pour les 20 ans du CREA à Aulnay-sous-Bois, elle réalise la mise en scène et la chorégraphie de L'Ile du temps perdu (d'après le roman éponyme de Silvana Gandolfi) avec 60 chanteurs enfants et adultes.

Cette année-là, elle accompagne aussi des personnes autistes sur le projet « L'art à la marge : de l’art brut aux artistes associés » avec Véronique Bidron et Christine Gérard. 

Elle dissout sa première compagnie LA CLEPSYDRE et fonde avec Frédérique Robert le collectif CHANTIER MAJEUR : sa mise en oeuvre a été suscitée par la nécessité de confronter et rassembler leurs parcours, leurs expériences et leurs élans en une structure ouverte à d'autres créateurs. Propice à la conception et la réalisation d'événements et d'actions dans de multiples champs de l'art contemporain, ce collectif s'envisage comme un espace d'échanges et d'investigations, autour des axes fondamentaux que sont la création, la recherche et la transmission : création de Bazar et Miniatures, coproduction du Temps d'un Regard.

Elle participe à des actions dans les écoles et collèges autour de Lyon et Paris, notamment :
           - en 2007, avec une subvention de la Fondation de France à Epinay-sur-Seine ;
           - en 2006 et 2005, projet "L’Enfant créateur" à Champigny-sur-Marne avec Claire Jenny ;
           - en 2004, projet "Banc de passion" à Epinay-sur-Seine avec la Cie Keuseman-Fleury et Frédérique Robert ;
           - avant 2000, dans des écoles de la région lyonnaise.

Dans le cadre du projet "Danser, jouer et vivre les diversités culturelles jusque dans les campagnes", en partenariat avec la Fédération des oeuvres laïques et le Conseil général des Côtes d'Armor, elle a créé au Château de la Roche Jagu un spectacle avec des jeunes de 15 à 25 ans, tunisiens, italiens, polonais et allemands venant pour la première fois en France et n'ayant jamais pratiqué la danse.

Sa curiosité et son goût de la communication la conduisent au Centre d'Art contemporain de KerguennecChristine Rougier et René Lafite lui proposent de créer un "espace d'investigation" ; elle y rencontre comédiens, conteurs, marionnettistes et musiciens, et mélange les talents et les compétences.

Elle poursuit l'aventure au CCN (Centre chorégraphique national) de Belfort avec des circassiens et des comédiens.

Le Concert Impromptu, en résidence de création en Mayenne, l'invite à venir donner un stage à des professeurs de musique et de danse au couvent des Ursulines (Château-Gontier). Elle y transmet, à nouveau, sa conviction que la danse s'inscrit dans la continuité de l'existence, qu'elle nous met en relation avec nous-mêmes, les autres, le monde.

Elle rencontre Gil Isoart, sujet à l'Opéra de Paris, qui lui demande de danser pour elle : solo co-signé avec Ingrid Keuseman pour la MTD (Maison du Théâtre et de la Danse) d'Epinay-sur-Seine.

Elle participe en 2002 au projet "Mémoire vive" conçu par Fabrice Dugied. On y questionne la mémoire et les traces laissées par les pionniers. Une réflexion sur l'histoire de la danse en France, ses filiations et le devenir de la création chorégraphique s'impose. Un hommage est rendu à Jacqueline Robinson sous forme de création collective pour le CCN de Belfort et le Regard du Cygne à Paris.

En 2002, 2000 et 1998, elle est chargée par Guy Darmet de prendre la direction artistique des villes de Bron et de Vénissieux pour le défilé de la Biennale de la Danse de Lyon.

De 1996 à 1998, elle crée, avec un collectif de chorégraphes, la Biennale de la Danse Off de Lyon ; au programme : 10 jours, 30 chorégraphes. Par ailleurs, elle fait partie de la cellule artistique du Creuset, centre de travail du danseur professionnel à Lyon.

Brigitte Hyon lui demande plusieurs créations pour les danseurs des RIDC à Paris. Elle monte une dizaine de pièces pour la section danse-étude de l'INSA de Lyon : toutes les musiques sont originales, composées, interprétées et mixées par les danseurs sous la direction de Jean-Pierre Caporrossi, compositeur-interprète.

Avec Christine Bastin, elle signe à Laon "Porte des champs et des jardins", spectacle itinérant pour 40 danseurs, amateurs et professionnels, commandé par le Ministère de la Culture.

Premiers prix de chorégraphie des concours Volinine et de Châtillon, finaliste aux concours de Bagnolet et de Paris, elle crée la Cie La Clepsydre en 1985. Commence une longue collaboration avec Frédérique Robert. Les créations réunissant danseurs, musiciens et comédiens se succèdent à Paris, Lyon, Marseille, Lille, Avignon, Aix-en-Provence, Arles. Les pièces Anaïs Ophiure, Son Rire…, Terre de Sienne, Noyade interdite, Scott et Adèle, L'Escalier des aveugles remportent un vif succès auprès du public.

En 1977, elle met en place, avec Sébastien Marq, flutiste, des ateliers musique et danse (Montmorency).

Tout en poursuivant sa formation au Centre international de la Danse de Paris et au cours de stage avec Alwin Nikolaïs, Murray Louis, Carolyn Carlson, François Verret, Joseph Nadj, Hervé Diasnas (chorégraphes qui ont influencé son travail), elle compose soli et pièces de groupe.

Dès son enfance, elle grandit à L'Atelier de la danse de Jacqueline Robinson à Paris et participe à la majorité des spectacles. Fille d’un photographe et d’une créatrice de mode et costumière, elle commence à danser dès qu’elle sait marcher.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire